MikeBrantuvie
REPORTAGES

Une amitié-amoureuse va alors lui redonner un peu le sourire: Corinne Weill, artiste peintre, restera proche de lui jusqu’à sa mort. Mais son rythme de vie empoisonne son âme. Jour après jour, il sombre un peu plus, rattrapé par ses démons. Un soir de concert à Boissy-Saint-Léger, en février 1974, devant une salle survoltée, il quitte la scène, hurle en coulisses « Je ne veux plus être Mike Brant! » Après l’hystérie des spectacles – les fans vont jusqu’à renverser la camionnette des gendarmes qui tentaient de le raccompagner -, il lui faut reprendre pied, seul, repartir, assurer des tournées harassantes, le tout sans grandes relations personnelles vu qu’il ne parlait pas français, et avec le sentiment – justifié ! – de se faire rouler par son producteur.